Les Grenat reçoivent jeudi soir Chelsea dans un stade à guichet fermé pour le match retour des barrages de la Conference League. Après avoir concédé un léger 2-0 à Stamford Bridge, Servette peut encore maintenir l'espoir d'une qualification.

L'enjeu est de taille pour le Servette FC. En cas de résultat favorable, le club pourra compter sur une nouvelle saison européenne et les bénéfices qui vont avec (billetterie, droits TV, exposition médiatique, etc.). Cette manne financière est importante pour le développement du club et de son effectif.

En face, Chelsea n'a guère ce problème. Il s'agit d'un top club de Premier League, au porte-monnaie tellement profond que la direction des Blues se permet d'avoir un banc interminable. Dans ce contexte, Enzo Maresca pourrait bien ménager plusieurs cadres pour le championnat anglais, qui représente l'objectif principal de Chelsea, contrairement à Servette qui joue sur plusieurs tableaux. 

Mais les moyens financiers de Chelsea et leur effectif XXL n'occultent pas leurs faiblesses et les atouts de Servette. Malgré un banc limité, les Grenat ont déstabilisé à plusieurs reprises les Blues au match aller avec 22 tirs au but contre 14 pour Chelsea. De même, le groupe servettien a su contenir les ardeurs adverses en défendant collectivement et en osant attaquer en dépit du score défavorable. La preuve avec la frappe déviée de Tiemoko Ouattara qui a terminé sur la barre transversale à la 86e ou le tir cadré de Guillemenot en toute fin de match. Sans oublier l'expérience de certains joueurs comme Frick aux buts et la paire Sévérin-Rouiller en défense centrale, qui tient la baraque et qui pourrait jouer un rôle face à des joueurs jeunes chez Chelsea.

Enfin, en outsider, Servette n'a pas la même pression que Chelsea. Les visiteurs devront aussi composer avec un stade plein et une ambiance électrique bien différente de celle de la Premier League.

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